Pour cette première expérience de scénographe, je dessine les décors d’une relecture contemporaine du mythique Don Giovanni de Mozart. Embarqués dans des lits mobiles immaculés qui passent et repassent dans un champ d’herbe et dans lesquels se glisse habilement Don Giovanni, les protagonistes voient leur intimité exposée aux yeux de tous. Tour à tour lits simples, doubles ou lits géants, ces lieux devenus place publique se transforment au gré des fantaisies du séducteur. 

Dans le deuxième acte, c'est cette fois la couche du Don Juan qui se délite au fur et à mesure jusqu'à devenir prison et tombeau.